Bien que nous ne soyons pas restés longtemps, nous n’avons pas manqué d’aller à la rencontre des gens pour évoquer avec eux le fléau des déchets aquatiques.
Nous avons pu constater qu’en Uruguay, à la différence du Brésil et de l’Argentine, des containers fermés remplaçaient les petites corbeilles en métal suspendues à un mètre du sol, réceptacles pour les ordures ménagères. Ce geste simple leur permet d’éviter que les nombreux animaux errant ne favorisent la dissémination des déchets.
Néanmoins, ils doivent, comme leurs voisins, faire face à de nombreux déchets aquatiques provenant de l’inattention des vacanciers en visite sur la plage tout autant que des villes alentours.
C’est pourquoi, sur la playa Moza, dans le parc Santa Teresa, nous avons sorti la banderole de Surfrider Foundation Europe et proposé à un groupe d’étudiants en biologie de Montevideo de nous prêter main forte, ce qu’ils firent avec joie, stupéfaits de constater que la plage était beaucoup plus sale qu’ils ne l’imaginaient.
Une jeune fille nous fait par de ses impressions (en espagnol) à l’issue de ce nettoyage convivial mais endeuillé par la découverte d’une tortue morte : mais voilà que je débute en journaliste et fort habituée aux plages ventées, ses paroles se sont envolées avec le vent (en réalité, le vent couvre sa voix). Une fois que j'ai trouvé la solution, je vous communique tout cela !
Le lendemain, une belle promenade sur la playa grande nous donna également l’occasion d’appliquer un principe simple mais efficace :
Lorsque que tu vas à la plage, en plus de ramasser tes déchets, essaie d’y joindre au moins un déchet abandonné par quelqu’un d’autre. Très vite, ta plage sera plus belle. AIME TA PLAGE !
Ce qui est bien, c’est que ça marche aussi avec les montagnes enneigées ...