Salut les copains,
A Paris, il paraît qu’il a neigé encore ... la neige n’existe pas ici, enfin si, il y a des stations de ski tout en haut de la cordillère des Andes. Bien sûr ! C’est quand même l’une des plus hautes chaînes de montagne du monde qui traverse toute l’Amérique du Sud depuis la terre de feu jusqu’au Caraïbes.
Je l’ai traversée il n’y a pas longtemps pour passer de l’Argentine au Chili, mais même si j’y ai passé de très bons moments, c’est à la mer que je passe le plus de temps...
Et côté pacifique, la première surprise pour moi c’était la plage : le sable est noir et la mer est comme verte, turquoise. Bon, elle est froide aussi et pleine de vagues. Je suis obligé de me baigner en combinaison intégrale, parfois même avec mon lycra en dessous !
Quand je peux, je file sur l’eau avec mon morey et je m’éclate dans les vagues. Adrien, lui, est un mordu de surf ! Pour ses 6 ans, le 5 février, on était à Punta de lobos, près de Pichilemu. C’est un peu la « mecque » du surfeur et Adrien a réussi à prendre de belles mousses. Il est trop fort !
Quand il y a trop de vent et que c’est papa qui prend la vague en planche à voile, nous on explore la plage et je peux vous dire qu’on a vu des tas de choses comme dans les magazines Wakou.
On a vu des poulpes, des piurés (sorte de coquillages cachés et très savoureux), des surfs de dune, des étoiles de mer et des soleils aussi, des bœufs, des oursins morts ou vifs, des canettes, des crabes énormes.
Mais le plus dingue, c’est le pélican. Il vole tout près de l’eau en groupe et de temps en temps plonge dans la vague pour attraper du poisson.
Il y a aussi beaucoup de chevaux ici, presque sur toutes les plages. A Pichidangui, un peu au-dessus de Santiago, sur la côte, j’ai monté un cheval tout seul. J’ai bien essayé de le faire galoper un peu mais il ne voulait rien savoir !
Maintenant, je suis dans le désert et je devrais bientôt voir des étoiles la nuit, quand il n’y a plus une lumière allumée et même des étoiles filantes et la voie lactée et j’espère aussi les constellations, même si elles sont à l’inverse de chez nous.
Parce que le désert ici, c’est le vrai désert, avec que du sable et rien autour (d’ailleurs, les parents disent que le camping-car se remplit de poussière). Celui-ci s’appelle le désert d’Atacama et il fait chaaaaaaaud ...
Je vous raconterai
A plus !
Timothée
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