Voici un lieu en train de monter.
Un endroit où on ne croise que des fan de windsurf, et des pêcheurs, des vaches, des écoliers, ... La plage est un vrai boulevard !
Et du coup, même en saison creuse, on croise des allemands, des hollandais, et ... des bretons en panne de glaçons !! Tout le monde ici reste, prend son temps, savoure le lieu et le plaisir de naviguer (les uns 3 semaines, les autres 2 mois ...).
Ca ressemble à ça :
Le vent, à la cool à notre arrivée, fait de cet endroit un spot idéal pour les débutants, freestyleurs et même les bons car un bon force 7 s’est finalement établi le 3ème jour. La plan d’eau est lisse, abrité dans la baie (vent side off) mais très bien exposé sur la pointe, surtout en fin de matinée quand le vent tourne légèrement side. Le reef sur la pointe permet aux freestyleurs de se faire plaisir à marée haute.
Mardi – Arrivée 17h
On plante el niño les pieds dans l’eau et Jean-Christophe se jette sur sa planche pour tester le spot qui dépote au coucher du soleil. Petite session en 4,7 pour mériter la skhol (bière brésilienne).
Mercredi – Toute la famille est sur l’eau
7h30 Session1 Les niños (5 et 8 ans) se lancent avec une planche de 115L et une voile 1,5m2, à l’aise.
9h30 Session 2 La mama prend la pression en 4,7 et à force de stresser sur le micro reef, se retrouve quasi à pouvoir aller acheter le pain au village d’Icaraï au fond de la baie.
13h Session 3 L’homme sort en 4,7, puis en 5,3 puis en 6,2 et enfin s’éclate. Il croise un brésilien qui arrive de Fortaleza en planche (5 jours ! 200km par la terre).
Et on recommence après la sieste
22h Repos bien mérité, bercé par le bruit des vagues, tellement proches, si proches, ...
2h du mat’ Bon sang la mer monte ! Pourvu qu’elle n’arrive pas jusqu’au camping-car !! Petite nuit pour Jean-Christophe qui décide de défier la mer, frontale au front. Il fut finalement rassuré et appris le lendemain qu’elle était haute à 1h ...
Jeudi – Même topo
Ma planche part au planning toute seule (même pas le temps de mettre les footstraps et hop le cul dans l’eau !), j’en profite pour soudoyer un pêcheur de me vendre sa pêche mais l’unique poisson est bien trop gros pour mon frigo (7kg).
Les enfants sont déçus mais ravis de voir que la petite session de nettoyage réalisée la veille n’est pas vaine. Grâce à eux, le poisson est là et fort appétissant.
Nous le constaterons en allant dépouiller le buffet de plats mijotés « maison » des travailleurs d’Icaraï, dégageant un fumet savoureux à plusieurs lieux à la ronde.
Vendredi – Rebelote
Le vent souffle fort mais Adrien ne lâche pas prise et Timothée surfe la vague. Quant à moi, totalement « à la rue » en 4,2, je sors la 3,7 pour éviter d’esquinter la planche à force de tomber dessus. Le planning n’est pas loin mais je rentre à pied, déçue mais fière, et affamée après une session de 2 heures. Jean-Christophe, a tenté une sortie mais les éléments étaient contre lui : un scolopendre de 20 cm dans le chausson et un pied de mât qui lâche en nav’ ... et puis « y en a marre du sable ! ». Autant dire que le retour sur le bitume parisien n’était pas loin ...
Mais finalement, c’est pas pour demain ;)
Suite des aventures à Paracuru
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