A peine 2 jours sur place et voici déjà de nos nouvelles ...
Il faut dire, nous avons fait la découverte ce matin d’une plage merveilleuse que je ne résiste pas à partager, car elle nous a apporté la sensation d’être véritablement en vacances. Aussi belle que celles de l’île d’Yeu, c’est dire ! Avec juste quelques degrés de plus et quelques touristes de moins en cette saison.
Une plage de rêve, qui nous fait oublier un instant combien la chaleur est chaude et combien le soleil brille et combien la clim’ dans notre chambre d’hôtes très charmants est rafraichissante ...
Tout commence après un trajet en avion qui s’est idéalement déroulé (juste un petit hic quand, avant le départ, Jean-Christophe se rend compte que nous avons mis les carnets de vaccination internationaux à la cave, dans un carton - mais lequel ? – alors qu’ils sont obligatoires pour accéder à la Guyane Française).
Bref, nous arrivons à Cayenne, avec la sensation que les lignes que nous avons écrites depuis 1 an sont en train de prendre vie, que le scénario maintes fois travaillé apparaît en 3D ! C’est étrange, c’est hyper stressant et surtout, SURTOUT, cela donne la sensation de Vivre, c’est bon.
Bon, en même temps, l’aventurière et ses marmots se fait accueillir à bras ouvert par Harry et Emeline qui tiennent la boulangerie Bon Pain à Cayenne alors autant dire qu’on est loin du matelas de feuilles de palmier et du barbecue de tarentules...
Comme je vous le disais, nous sommes donc en vacances, à siroter la canne à sucre et barboter. Nous sommes d’autant plus en vacances qu’il n’y a pas d’écoliers à évangéliser à la cause de Surfrider Foundation ni de banderole à étendre au bord d’une plage pour inciter les Guyanais à respecter leur environnement. Août en Guyane, les vacances sans camping-car, dommage !
Car il y aurait matière à un sérieux décrassage, désincrustage et lavage de cerveau ! Vous verriez l’état dans lequel les plaisanciers abandonnent la plage ... Voyez, tiens les quelques photos de ce triste constat. L’incitation à respecter la nature est bien présente, mais la municipalité en reste là (un panneau).
Les poubelles débordent depuis des jours, voire sont inexistantes (en ville en particulier). Alors les plagistes profitent, souillent et s’en vont... Mais comment peuvent-ils revenir à un endroit après l’avoir ainsi vandalisé ? S’installent-ils ailleurs ? Nettoient-ils la fois suivante pour pouvoir s’installer ? Il va falloir enquêter.
Heureusement qu’Hugo Biscotto était là. Bilan : ramassage et recyclage d’un râteau et d’une bouteille en plastique remplie d’un peu de sable pour se souvenir de cette si merveilleuse plage !