Bon, alors là, c’est la grosse déprime ou plutôt l’énervement ... qui prime ! Je suis comme un lion en cage, à tourner en rond sans trouver la sortie. Pourquoi ? le camping-car n’est-il pas justement le symbole de la liberté ?
Parce qu’il pleut !
Une bonne pluie qui vous mouille en 2 minutes les chaussures, les bas de pantalon et la tête, malgré la capuche qui s’envole, forcément, avec le vent (qu’on est venu chercher, il faut dire). Bref, il fait froid, il pleut, y a du vent ... à la sieste tout le monde !
Ce qui m’énerve surtout, c’est que je ne peux pas sortir mitrailler les plancheux et plancheuses, immatriculés 27, 62, 80, 75, 76, 78, 94, 92, ou même belges, venus pour profiter du spot au meilleur moment : à marée haute, soit à partir de 14h.
Pourtant, Je suis installée depuis midi, face au spot, parfaitement orientée pour surveiller les enfants sur le terrain de jeux, voir arriver les windsurfers et les voir à l’œuvre aussi, banderole de Surfrider Foundation calée sur le pare-brise ...
« – Maman, maman, on va jouer. On peut aller sur les jeux ?!
– Et non les enfants, il pleut trop.
– Et pourquoi papa y sort ?? »
« – JC, 15 nœuds, c’est 6.2 non ?
– Ouais, je pense que c’est 6.2. Ils mettent combien les mecs ?
– 5.5 parce que tout à l’heure c’était plus fort.
– Ouais, je vais prendre ma 90L et ma 6.2.
– Ok, moi je prends ma 115L et ma 6.5. »
Le message est passé, chacun s’affaire (Jean-Christophe et son frère - moi, je renonce), plus concentré sur les rides horizontales de la Manche que sur le rideau de gouttelettes qui tombe dru... Quant à moi je rêve, en lisant les récits de voyageurs partis avant nous, que les autres cieux seront plus cléments.
Pour être au plus près de nos aventures, n'oubliez de vous inscrire à la newsletter (accueil, colonne de droite)